Comme c’était prévisible, un final anti-climax. Pas d’assaut final des irakiens qui enverraient six pieds sous terre la moitié du casting ou pas de personnage principal qui se sacrifieraient pour sauver ses camarades. Non, la guerre est finie, l’Irak a plié en 21 jours et c’est la désillusion et la déchéance qui ont gagné. Le pays est en lambeaux, les Américains y ont mis le chaos, il n’y a plus de combats, mais tout un pays à reconstruire et les militaires sont désemparés et continuent de recevoir de leurs supérieurs des ordres contradictoires, incohérent et dangereux ou débiles, car les hauts gradés s’auto-protègent, au contraire du trouffion, toujours sacrifiable. Le journaliste s’en va et bientôt tous ces militaires seront rattachés à une nouvelle mission qui sera tout aussi inutile et meurtrière, tandis que Godfather continuera à jouer à la guerre, comme on y joué petit avec nos figurines et il y aura toujours des Captain America pour suivre ses ordres et ajouter une couche de non-professionnalisme.

Si l’épisode a commencé avec un marine qui écrit USA avec son urine sur le sol Irakien, la série se termine sur un film de cette invasion américaines, qui prend l’allure d’un film de vacances avec les soldats qui se marrent, entre deux images de cadavres d’enfants en charpie abandonnés sur les bords des routes. Ces guerres finissent par lasser tout le monde.  

C'est sublime...

C'est fin et pathétique, c'est fort et vain, c'est triste et lyrique...c'est vachement bien quoi.

Non sérieusement, c'est une superbe série qu'il faut voir et recommander à tout le monde.

La scène de fin est prodigieuse et les épisodes précédents défilent dans notre tête, et nous nous trouvons être comme ces reconners...

Et puis avoir cette vision sur leur propre histoire et leur politique avec aussi peu de recul est en soit un fait d'arme incroyable. Ok, Rollingstone y est pour beaucoup mais tout de même...